Les enfants d’Israël leur dirent : que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? Car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude.
Exode 16 v.3
LA PLAINTE EXPRIME UN MANQUE DE GRATITUDE
Le peuple d’Israël cria sa souffrance à Dieu lorsqu’il était en Egypte, Dieu l’en délivra. Fatigué des privations, il murmura et Dieu répondit en lui offrant la manne. Puis, il se lassa aussi de cette nourriture bénie. Et il tourna 40 ans dans le désert où toute une génération périt.
Nous adoptons tous ce type d’attitude : face à la bénédiction, nous trouvons toujours le moyen de nous plaindre, ce qui exprime notre ingratitude envers Dieu et notre aveuglement. Nous regardons à nous-mêmes, aux difficultés passagères et nous perdons de vue le plan merveilleux de Dieu.
NOS PAROLES PEUVENT RETARDER LA BÉNÉDICTION
Parce qu’il s’est plaint à plusieurs reprises et qu’il s’est détourné des voies de Dieu, le peuple erra pendant 40 ans alors qu’il fallait seulement quelques jours pour atteindre la terre promise. Tant de temps perdu !
Est-ce que nous voulons proclamer à notre tour que nous allons mourir dans le désert ? Voulons-nous retarder ainsi la bénédiction divine voire même passer à côté ? Alors veillons car nos paroles sont le reflet de notre état d’âme et peuvent retarder la bénédiction de Dieu comme la favoriser.
METTRE NOS PENSÉES EN HARMONIE AVEC CELLES DE DIEU
Les déserts de la vie sont des moments difficiles pendant lesquels Dieu teste notre cœur et nos comportements. Notre défi est de pouvoir dépasser le stade de la plainte et du gémissement pour grandir spirituellement. Nous devons apprendre à franchir des étapes pour aller encore plus loin.
Dieu nous a donné sa Parole qui est notre trésor dans le désert. Si nous avons perdu la route, la Bible est la boussole qui nous conduit. Elle nous permet de sortir de toutes nos pensées déroutantes pour retrouver le chemin du Seigneur.
