Jamais seul

Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes Pas un cœur brisé et contrit.
Psaume 51 : 19

Cette situation me rappelle celle d’un autre homme que Jésus aimait beaucoup, Jean-Baptiste. Je ne pense pas que nous soyons à son niveau – il a mangé des sauterelles et était connu comme le « plus grand homme qui n’ait jamais vécu » (Matthieu 11 :11 ; Luc 7 :28) – mais selon la Parole, tout comme nous, il a connu une profonde déception.


Jean, l’homme qui avait préparé le chemin du Seigneur, fut arrêté et jeté en prison. Il savait pertinemment que les paroles d’Esaïe concernaient Jésus : « L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance; Pour publier une année de grâce de l’Eternel, » Esaïe 61:1-2. Jean avait même utilisé ces paroles d’Esaïe pour opérer par la puissance de Dieu et accomplir ces mêmes choses !
Et pourtant, Jean était là… en prison !
Bouleversé, déçu et confus par la tournure des événements, Jean fit dire à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » À première vue, cette question peut paraître anodine, mais en réalité, Jean-Baptiste connaissait Jésus et savait qu’il accomplissait des miracles. C’est lui qui l’a baptisé et qui a vu l’Esprit de Dieu descendre sur lui du ciel comme une colombe (Matthieu 3 :16-17). Il n’y avait aucun doute dans l’esprit de Jean : Jésus était « celui qui doit venir ». Pourtant, il le questionnait encore.
J’apprécie que Jésus ait entendu la question de Jean et ait abordé directement le sujet qui le tenait à cœur. « Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Matthieu 1.4-6


Attendez… Jésus n’a pas dit que les prisonniers seraient libérés. Pourquoi ? Parce que Jésus savait ce que Jean demandait réellement.
Il savait que Jean mourrait en prison, alors il lui a parlé au cœur en lui assurant la vérité. Jésus a répondu à la véritable question de Jean en disant : « Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Jésus se souciait de Jean et l’a aidé à traverser cette épreuve.
Mais comme Jean, face à la déception et à l’incertitude, nous devons prendre une décision : allons-nous être offensés où adorer Dieu ? « Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Matthieu 11 :6
Soyez encouragé aujourd’hui : Dieu connaît les pensées de votre cœur ! Même si vous ne comprenez pas, vous pouvez trouver du réconfort en sachant qui est Dieu et ce qu’il a fait dans votre vie. Vous pouvez choisir votre réaction. Serez-vous offensé ou l’adorerez-vous ?
Nous mettons notre espoir dans le Seigneur, car sa parole est vraie. Choisissez aujourd’hui de lui faire confiance. Il vous aime. Abandonnez-vous à lui. Croyez en lui. Poursuivez-le. Répondez à ses prières. Adorez-le.


Prière Aujourd’hui :
Seigneur, je sais que tu es Dieu. Même quand les choses n’ont pas toujours de sens et que je ne comprends pas tout, je sais que tu les comprends. Je te remercie pour les domaines de ma vie que tu as bénis. Je te suis reconnaissant pour tout ce que tu as fait. Aujourd’hui, je te confie tous les domaines qui ont été décevants ou déroutants. Je sais que je ne comprendrai peut-être jamais tout à fait, mais je suis prêt à te faire entièrement confiance. Je t’adore, du plus profond de mon cœur ; je t’honore. Je te remercie de m’avoir appelé ton ami et le mien. Je t’aime, Seigneur. Au nom de Jésus, Amen.

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