Le constat est difficile à faire, mais trop de personnes ont perdu leur joie de vivre. A un moment donné, elles étaient passionnées par ce qu’elles vivaient, elles poursuivaient leurs rêves, jusqu’au jour où elles ont trébuché, et leur échec leur a fait perdre leur enthousiasme. Quelque chose ne s’est pas déroulé comme elles le souhaitaient, elles n’ont pas eu la promotion qu’elles désiraient, elles ont vécu des déceptions dans leur vie sentimentale ou encore elles ont traversé la maladie. Depuis, elles se laissent porter par le vent de la vie ; elles continuent de vivre, mais sans la joie du lendemain.
Quelque chose s’est brisé dans la vie de ces personnes : elles ont cessé de poursuivre leurs buts, elles ont cessé de croire en leurs rêves, elles ont abandonné ce qui faisait leur joie de vivre.
Si vous voulez rester passionnés par la vie, vous devez garder des rêves et des objectifs afin d’avoir une raison de vous lever chaque matin. Et cela ne pourra se faire que si vous prenez conscience que Dieu a pour vous une destinée extraordinaire. Vous n’êtes pas nés par hasard, mais vous avez une raison de vivre car Dieu vous connaissait avant même que vous ne soyez dans le ventre de votre mère. Votre vie a un but et Dieu vous a confié une mission : vous avez quelque chose dont une autre personne a besoin. Quelqu’un, quelque part, a besoin de votre amour, de votre sourire, de vos encouragements.
Vous avez été créés pour faire la différence ! Dieu nous appelle à impacter positivement notre société afin qu’elle puisse ouvrir les yeux et reconnaître Christ.
Je suis persuadé qu’aujourd’hui encore, vous avez toujours des rêves au fond de vous qui ont été placés là par le créateur. Mais la vie, le monde, essaient d’étouffer ces rêves : les épreuves, les déceptions, les relations inachevées nous conduisent à nous endurcir. Finalement, nous nous renfermons sur nous-mêmes et nous passons à côté des opportunités que Dieu place dans notre vie. Nous perdons confiance en l’avenir parce que nous avons laissé les échecs du passé nous dominer et nous faire croire que plus rien n’était possible.
Dépassez vos échecs !
La Bible nous parle d’un homme dont nous ne connaissons ni le nom, ni la vie ; nous savons seulement que cet homme avait la main sèche. Sa vie devait être normale, hormis le fait qu’il avait une main sèche ; mais ce détail est symbolique. Cela représente le fait de ne pas pouvoir saisir les opportunités du quotidien. Cet homme voyait sa vie défiler devant lui sans pouvoir s’en saisir. Et quand Jésus lui parle, il est résigné ; après tout, il a une bonne excuse : il est malade. Sa main était sèche, comme sa vie.
Pour bien comprendre ce processus de perte d’enthousiasme, prenons l’exemple d’une plante. Aussi belle et vigoureuse qu’elle soit, si vous ne l’arrosez pas régulièrement et que vous ne lui mettez pas de l’engrais de temps en temps, petit à petit, elle va dépérir jusqu’au moment où elle mourra. Pour que cette plante reste belle, vous devez en prendre soin quotidiennement.
Il en est de même pour notre vie ! Au début, nous avons des convictions et nous faisons tout pour les défendre. Nos rêves nous excitent, notre avenir nous réjouit et nous imaginons de grandes choses ! Mais petit à petit, les déceptions, les épreuves vont assécher cette joie et vont faire place à de la résignation et de la tristesse.
Nous devons lutter pour ne pas tomber dans ce piège. Nous devons veiller à ne pas dire : « C’est fini ! Mes rêves ne se réaliseront jamais ! Je ne m’en sortirai jamais ! ». Ces pensées sont dangereuses car elles sont à l’origine de la résignation et de l’abandon.
J’aime les paroles que Jésus a données à cet homme à la main sèche. Il ne s’est pas apitoyé sur son sort, il ne l’a pas plaint, il lui a demandé de faire quelque chose qu’il ne pouvait pas faire : étendre sa main. Pour cette personne, c’était une décision primordiale qu’il devait prendre. Allait-il faire un pas de foi et dépasser tous ses échecs passés ? Ou allait-il tourner le dos à cette opportunité et retourner à son état d’apitoiement ? A ce moment-là, beaucoup de pensées humaines auraient pu l’assaillir pour le faire reculer : « Je ne peux pas le faire, je suis malade depuis bien trop longtemps, j’ai trop souvent espéré sans résultat ». Elles auraient empêché cet homme de s’avancer vers la guérison. Mais il eut la foi de croire que Jésus pouvait le restaurer. Il était persuadé que Dieu pouvait lui donner un nouveau départ. Il avait fait le choix de croire. Alors il étendit sa main, et elle fut instantanément guérie.
Certains d’entre vous ont peut-être perdu leur enthousiasme. Vous vivez sans réellement vivre. Vous ne poursuivez plus vos rêves ni vos objectifs car vous avez été trop marqués par vos échecs et vos déceptions. Alors je vous dis : vous devez raviver votre flamme ! La vie a peut-être asséché vos rêves, mais Dieu vous dit de tendre votre main. Osez faire ce pas de foi pour entrer dans le plan de Dieu. Sachez que les rêves que Dieu a mis dans votre cœur ne sont pas morts et qu’il veut toujours que vous les réalisiez. Avancez, allez au-delà de vos échecs, dépassez-les pour continuer la route que Dieu a tracée pour vous.
Élargissez votre vision et vous vous rendrez sûrement compte que Dieu a bien plus de projets pour vous que vous ne l’imaginiez. Dieu voit les choses en grands ! Et surtout, il vous voit comme des personnes capables de relever les défis.
Chassez les mauvaises pensées qui vous font stagner et vous empêchent d’avancer. Peut-être, vos parents vous ont-ils dit que vous étiez des incapables, ou vos professeurs que vous n’y arriveriez jamais. Ne croyez pas ces mensonges car vous êtes des créatures de Dieu, et il a mis en chacun de vous les dons et les talents nécessaires pour que vous réussissiez votre vie.
Comprenez que nous avons tous, en nous, un potentiel. Il est ce dont nous avons besoin pour accomplir notre destinée en Dieu, destinée qui est heureuse car Dieu nous aime. Le problème est que bien souvent, avec les coups que nous prenons et les échecs que nous subissons, nous étouffons ce potentiel. Ainsi, nous n’exprimons jamais les capacités que Dieu a mises en nous et nous ne pouvons pas réaliser nos rêves.
Si vous êtes dans ce cas, alors tendez votre main. Changez de point de vue et reprenez espoir en l’avenir ! Restaurez les rêves que Dieu a mis en vous ! Et ne pensez pas qu’il soit trop tard pour le faire : avec Dieu, il n’est jamais trop tard.
19 Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d’arriver : Ne la connaîtrez-vous pas ? Je mettrai un chemin dans le désert, Et des fleuves dans la solitude.
Esaïe 43 : 19
Dieu veut faire quelque chose de nouveau dans votre vie. Même dans le désert de l’épreuve, Dieu reste au contrôle de la situation et peut vous donner la victoire. Vous êtes dans la paume de sa main, et tant que vous gardez la foi, tout demeure possible.
Espérez toujours en Dieu !
Alors comment sortir de la sécheresse ? Demeurez dans la louange et dans l’adoration. Chaque fois que vous remerciez Dieu, que vous le louez, vous arrosez le désert qui vous entoure et vous faites croître votre bénédiction.
Il y a quelque temps, j’ai parlé avec une personne qui devait passer un concours d’admission pour pouvoir entrer dans la police nationale. Cela faisait trois ans qu’il mettait sa vie de côté pour préparer cet examen et il avait déjà échoué deux fois. Il était sur le point d’abandonner. Alors, je l’ai encouragé et je lui ai dit qu’il devait passer à nouveau cet examen : « Peut-être que cette fois-ci sera la bonne ! ». Et surtout, je lui ai dit de prier Dieu et de lui demander de lui donner la sagesse et le succès. Gloire à Dieu, puisque quelques semaines après, cette personne m’a appelé pour me dire qu’elle avait réussi son concours.
Quand vous avez la conviction que Dieu a mis quelque chose dans votre cœur, même si cela vous demande toute votre vie, vous devez continuer et ne jamais baisser les bras ! Gardez la foi ! Si votre rêve est basé sur une conviction divine et non pas sur une conviction humaine, alors persévérez jusqu’à ce que Dieu vous donne la victoire.
Vos pensées doivent aller dans la bonne direction. Vous aussi, vous êtes peut-être sur le point d’abandonner : « J’ai essayé, mais cela ne marche pas ! ». Alors, je veux vous dire de sortir de vos prisons et de vous ré-emparer de vos rêves ! La Parole de Dieu est vivante et toute puissante !
Dans le Psaume 1 v.3, David compare l’homme qui marche selon la Parole de l’Eternel à : « un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu’il fait lui réussit ».
Cela signifie que malgré les épreuves et les difficultés, vous continuerez à porter du fruit et à poursuivre vos rêves ; vous surmonterez les obstacles et vous vaincrez vos ennemis. Tant que vous les poursuivrez, vous verrez vos rêves se réaliser. Et si vos feuilles sont sèches, elles peuvent de nouveau verdir en les arrosant de votre foi. Dieu ravive les rêves que vous aviez abandonnés en pensant qu’ils étaient devenus inaccessibles.
De votre côté, vous devez être prêts à relever le défi : peu importe l’adversité, vous ne devez pas vous laisser assécher ni perdre votre enthousiasme. Dans les moments difficiles, vous devez savoir rester fermes et de bonne humeur. Continuez à prier ! Continuez à espérer dans la foi.
Ne pensez pas que ce que je dis est irréalisable. La plupart des objets et des technologies que nous utilisons aujourd’hui sont le résultat de recherches acharnées, faites pas des personnes qui ont persévéré. Savez-vous que Thomas EDISON dut essayer plus de mille huit cents fois avant de mettre au point l’ampoule à filament. Et sa persévérance fait qu’aujourd’hui encore nous utilisons le fruit de ses recherches. Cela est également visible dans le domaine de l’aviation, de l’automobile, de la médecine et bien d’autres encore.
Un autre exemple de persévérance est celui d’Henry FORD. Sa biographie nous apprend qu’il fit cinq fois faillite avant de réussir. Ce n’est déjà pas facile de se remettre d’une faillite, alors imaginez ce qu’il en est quand il s’agit de la cinquième ! Il devait douter, il devait penser qu’il avait fait le mauvais choix et qu’il n’avait pas les compétences suffisantes. Mais il a recommencé ; et s’il put repartir de nouveau, c’est qu’au fond de lui, il était convaincu que c’était le projet de sa vie. Henry FORD ne s’est pas laissé assécher par les faillites qu’il a subies, mais il a persévéré ; il a vécu plusieurs banqueroutes, mais au final, il a réussi.
7 Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, Et dont l’Eternel est l’espérance ! 8 Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.
Jérémie 17 : 7-8
Je crois que nous sommes ces arbres dont le feuillage demeure verdoyant. Notre confiance en Dieu nous attire sa faveur : même si les temps deviennent durs et que les choses ne se passent pas comme nous le voulons, nos feuilles resteront toujours vertes. Et pour cela, nous devons veiller à notre attitude. Dans le désert, certains se plaignent, nous, nous louons Dieu ; certains se morfondent, mais nous, nous avons le sourire aux lèvres.
Pourquoi notre feuillage ne se flétrit pas ? Parce que nous sommes connectés à Dieu ! Nos racines sont ancrées sur le rocher des siècles, sur Jésus-Christ, et nous proclamons ses promesses dans notre vie.
La vie est faite de déserts et nous en traversons tous. Mais Dieu nous dit que même dans la situation la plus critique, si nous nous confions en lui, il nous donne la force de surmonter l’obstacle alors que d’autres échoueront. C’est la faveur de Dieu. Dès lors, nous comprenons que les circonstances ne doivent pas nous affecter. Un rapport médical vous annonce quelque chose de négatif ? Votre chef vous annonce une mauvaise nouvelle ? Peu importe ! Vous n’avez pas à vous inquiéter car Dieu ne va pas simplement vous faire traverser cette épreuve, il prendra soin de vous et vous donnera la victoire. Comprenez que ce n’est pas un rapport médical ni une décision hiérarchique qui est la source de la vie, mais Dieu.
Restez toujours actifs !
Nous devons garder cette image en nous : même en période de sécheresse, nous continuerons à produire des fruits délicieux. Nous ne devons pas être inquiets car nos racines sont profondément ancrées sur le rocher des siècles ; nous ne devons pas être affectés par la sécheresse car même en saison sèche, nous continuons à avancer.
La clé de tout cela : ne pas laisser la vie vous assécher.
Mais comment faire ? Soyons efficaces et faisons tout ce que notre main trouve à faire. N’avez-vous pas remarqué que les personnes qui ne font plus rien sont celles qui s’assèchent les premières ? Ainsi, dès le matin, levez-vous et fixez-vous des objectifs à atteindre. Vous ne vous levez pas parce que vous y êtes obligés, mais parce que vous avez une mission à accomplir ! Vous avez un but à atteindre ! Le cœur du problème se trouve ici : sans but, il n’y a aucune passion.
Savez-vous que Paul a écrit la plupart de ses épîtres alors qu’il était en prison ? Il aurait pu se laisser abattre par la situation et attendre d’être libéré pour écrire. Mais non. Il n’a pas laissé les circonstances l’assécher, il a continué sa mission comme si tout allait bien. Tant que vous êtes en activité, vous continuez à grandir. Mais dès que vous vous arrêtez, vous laissez la vie vous assécher ; moins vous faites de choses, et moins vous avez envie d’en faire.
Vous ne le voyez peut-être pas mais Dieu vous a donné quelque chose d’utile pour votre entourage. Chaque jour, vous avez quelque chose à offrir à quelqu’un qui en a besoin. Alors ne pensez pas que vous êtes inutiles ou que vous n’avez rien d’intéressant à donner, c’est faux. Restez actifs et vigilants : il y aura toujours une personne que vous pourrez aider.
Vous êtes, peut-être, à la retraite professionnelle, mais ne soyez pas à la retraite de votre vie ! Vous pouvez toujours trouver un moyen d’être actifs : aider les personnes qui ont besoin de soutien et de conseils, prier pour celles qui traversent des difficultés ou tout simplement, faites des mots croisés, c’est très bon pour la mémoire. La retraite de la vie n’est pas une bonne chose car c’est le début de la fin. Tant que vous demeurez actifs, de quelque manière que ce soit, alors vous restez passionnés de la vie.
L’abbé Pierre était un homme que j’appréciais beaucoup. Il allait voir les sans-abri pour les aider, pour leur redonner espoir. Et jusqu’à la fin de sa vie, il a continué son combat, il ne s’est jamais arrêté. Un jour, un journaliste lui pose cette question : « Quand allez-vous prendre votre retraite ? ». Et l’abbé Pierre lui a répondu : « La retraite ? Mais que voulez-vous que je fasse à la retraite ? ».
Dieu ne nous a pas créés pour nous asseoir et ne rien faire, mais pour être actifs. Tant que nous le mettons à la première place, il nous donne la force de le servir. A mon âge, je trouve que j’ai encore beaucoup de choses à faire : j’ai des rêves que je n’ai pas encore vu se réaliser, des prédications que je n’ai pas encore faites, des enfants spirituels que je veux continuer de voir grandir. Et même à 85 ans, j’aurai toujours autant d’attentes car la vie est ainsi.
Je vois beaucoup de personnes qui se satisfont trop facilement de ce qu’elles ont et qui s’arrêtent de vivre à 50 ans, une fois que la maison est payée et que les enfants ont fait leur situation. Mais, sachez que Dieu ne vous mettra jamais à la retraite et qu’il aura toujours une mission pour vous.
Dernièrement, j’ai reçu un courrier de la part du pasteur missionnaire Charles GABEL qui, notamment, m’a consacré au ministère. Il est âgé de plus de 80 ans, et depuis peu, il est à la retraite. Cela pouvait paraître triste car il est une personne très éloquente et très charismatique. Toutefois, dans sa lettre il m’écrit : « Comme tu le sais, je suis à la retraite. Alors, je commence à écrire un livre et tu trouveras joint à la lettre quelques pages que j’ai déjà écrites ». Le sujet était : faire de son mieux là où Dieu nous place. Pour lui, ce n’est pas parce qu’il avait arrêté le pastorat que sa vie s’était arrêtée ! Il a continué à œuvrer en écrivant ce livre. Certes, il ne peut plus faire ce qu’il faisait avant, mais il continue à travailler pour Dieu.
Si vous ne pouvez plus parler, alors écrivez ! Si vous ne pouvez plus courir, alors marchez ! Si vous ne pouvez plus rester debout, alors asseyez-vous ! Si vous ne pouvez plus danser, alors applaudissez ! Le principal est de faire ce que vous pouvez faire et de ne pas tomber dans l’inaction. N’arrêtez pas de produire car lorsque vous ne faites plus rien, vous arrêtez de vivre ; vous n’avancez plus.
L’activité n’est pas une question d’âge ni de moyens ! Il y aura toujours quelque chose en vous que vous pourrez offrir. Continuez à aller de l’avant et à être actifs. Restez passionnés de la vie.