Est-ce que j’ai l’air grosse ?

Faites tomber les mensonges sur la beauté en cultivant un regard sain sur votre corps.

 

 « Si je pouvais changer une chose en toi, qu’est-ce que ce serait ? »

 

Un père témoigne. La première fois que j’ai posé cette question à ma fille de trois ans, Zoé, j’ai vu ses yeux s’agrandir et se remplir d’angoisse. Puis, elle a tenté de bredouiller : « Mes cheveux ? Mes yeux ? »

 

« Non, non ! » l’ai-je interrompue. « Rien. En réalité, je ne veux rien changer du tout ! »

 

Soulagée, son visage s’est illuminé d’un sourire rayonnant. La question est devenue un rituel entre nous et chaque fois que je la lui pose en feignant la curiosité « Si je pouvais… », elle m’interrompt immédiatement avec un joyeux « RIEN ! »

 

Ma fille a compris le message.

 

Zoé est née dans une culture qui dit aux femmes et aux filles que leur corps a une fonction ornementale, fait pour être regardé plutôt que créé par Dieu pour aimer et servir. Et je voulais que ma fille sache que Dieu lui a donné un corps qui est « bon ».

 

Je voulais que ma fille sache que Dieu lui a donné un corps qui est « bon ».

 

Aujourd’hui, Zoé a grandi, et nous sommes capables, ensemble, de démasquer les mensonges de notre société au sujet de notre corps. Nous avons réalisé qu’il est parfois plus facile de déceler et de rejeter la folie des messages envoyés aux femmes d’une autre époque ou d’une autre culture. Par exemple, nous avons ri des annonces des années 1920 pour du rince-bouche qui affirmait qu’il était impossible pour les femmes de trouver l’amour si elles ne se rafraîchissaient pas préalablement l’haleine. Nous avons aussi regardé d’horribles annonces publicitaires sur Internet pour des crèmes qui font pâlir la peau, particulièrement utilisées par les femmes asiatiques. Reconnaître les mensonges des médias qui s’adressent à d’autres femmes nous a permis de déceler les mensonges qui s’adressent à nous.

 

Nous pouvons bénir nos enfants en leur transmettant un regard sain envers leur corps. 

 

Nous sommes tous un « travail en cours », et heureusement, nous pouvons bénir nos enfants en leur transmettant un regard sain envers leur corps, même si nous n’en aimons pas toutes les facettes. Toutefois, chacun de nous peut faire de simples choix qui auront un impact significatif sur nos enfants et sur nous-mêmes.

 

Accepter la fonction de notre corps

 

Au lieu de faire des commentaires, bons ou mauvais, sur l’apparence de votre enfant, encouragez-le à utiliser son être pour servir les autres.

 

 « Quelle formidable passe de foot ! Où as-tu appris à faire ça ? »

 

 « Allons tondre la pelouse de Madame Dupont pendant qu’elle est à l’hôpital ».

 

Même lorsque nous ne faisons aucun commentaire sur l’apparence de nos enfants, ils interprètent facilement les remarques que nous nous adressons à nous-mêmes comme : « ce pantalon me grossit ». Les enfants déduisent rapidement que la façon dont nous nous jugeons est la façon que nous avons de les juger. Veillez donc à ce que vous dites et encouragez votre enfant à n’utiliser que des paroles positives dès lors qu’il parle de lui.

 

Exprimer de la reconnaissance

 

Lorsque vous dites que vous appréciez votre corps, vous rejetez les croyances erronées de la société, et cela encourage votre enfant à dépasser les messages véhiculés par la presse et à s’apprécier.

 

  « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Genèse 1:31).

 

Par nos commentaires positifs, nous montrons clairement à nos enfants que nous sommes d’accord avec ce que Dieu a déclaré. Et le fait de s’abstenir de tout commentaire négatif envoie un message très puissant à nos enfants.

 

Le fait de s’abstenir de tout commentaire négatif envoie un message très puissant à vos enfants.

 

Aucun corps n’est parfait : les parents, comme les enfants, ont des limites physiques. Toutefois, notre corps demeure un moyen de communication par lequel nous établissons des relations avec les autres et par lequel nous exprimons l’amour, par un regard ou un sourire. Et cela est bon ! Nous devons donc apprendre à l’apprécier tel qu’il est afin d’aimer la créature que Dieu a faite.

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