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Dieu veut-il que vous soyez heureux ? – MCF

Dieu veut-il que vous soyez heureux ?

Des études ont mis en évidence le fait que le bonheur est le but ultime de la vie aussi bien pour les croyants que pour les non-croyants. Le bonheur est donc la préoccupation dominante de notre époque. C’est la quête d’un idéal bien souvent mystérieux, et la plupart du temps insaisissable. Beaucoup ne peuvent pas dire ce que signifie pour eux être heureux. Mais il existe une certitude : quand nous l’avons trouvé, nous le savons.

 

Si je vous posais cette question : « Êtes-vous heureux ? », quelle serait votre réponse ? Je pense que beaucoup me répondraient en toute honnêteté : « non ». Vous sentez dans votre être intérieur un manque, quelque chose que vous n’arrivez pas à satisfaire. Vous n’êtes pas entièrement comblés par votre vie et vous désirez plus.

 

Et si la vie était merveilleuse ? Et si elle vous apportait plus de joie que ce que vous croyez ? Et si vos journées ne se limitaient pas à attendre le week-end, les prochaines vacances, le prochain jour de paye, la prochaine expérience heureuse ?

 

Nous aspirons tous, et c’est normal, à vivre une vie épanouie et qui a du sens. Mais bien souvent le quotidien nous déçoit, et ce sont les difficultés et les inquiétudes qui dominent, plutôt que la joie.

 

La grande question est : Dieu veut-il que vous soyez-heureux ?

 

Si nous voulons répondre à cette question, nous devons prendre du recul et regarder à notre vie dans son ensemble. Êtes-vous prêts à penser en grand, à rêver ?

 

Êtes-vous prêts à ouvrir la porte aux opportunités et aux transformations qui vont changer le cours de votre vie ?

 

– « Nous vivons tous avec l’objectif d’être heureux ; nos vies sont toutes différentes et pourtant la même » Anne FRANK.
– « Tout homme, sans exception, recherche le bonheur » Blaise PASCAL.

 

Chacun préfèrerait être heureux plutôt que malheureux. Par exemple, si nous avions le choix, nous préfèrerions :

 

– La joie plutôt que la tristesse,
– Gagner plutôt que perdre,
– Assister à un mariage plutôt qu’à un enterrement,
– Surmonter la tempête plutôt que couler dans le désespoir.

 

Nous avons tous en nous cette recherche de bonheur, ce désir d’épanouissement. Tous les choix que nous faisons sont conditionnés par cette aspiration au bonheur : nos amis, notre mariage, notre travail et même notre Église. Notre vie est dirigée par ce sentiment.

 

Quand les choses ne vont pas, nous avons vite fait de dire : « Ah si seulement je n’avais pas ces problèmes dans ma vie, je serais enfin heureux ». Mais la réalité est toute autre, et un tel raisonnement est faux : chaque être humain doit faire face à des problèmes dans sa vie, il n’existe personne qui vive sans soucis.

 

Les difficultés font partie de la vie : vous ne pouvez ni les éviter, ni les éliminer, ni les ignorer. Quoique nous fassions, où que nous allions, nous devrons les affronter.

 

La superficialité du bonheur

 

Certains, pour régler leurs problèmes, décident de changer de travail ou d’épouse, changent de ville ou d’Église… Mais au final, les soucis réapparaissent et l’insatisfaction demeure. C’est le risque que nous courons lorsque nous plaçons les clés de notre épanouissement dans des considérations matérielles ou humaines, oubliant de regarder au-delà.

 

Le bonheur par la possession

 

Exemple : je me souviens du jour où j’ai acheté ma première voiture. J’étais tellement heureux que j’avais décidé d’en prendre soin. Je voulais la garder propre, brillante pour qu’elle puisse continuer à m’apporter cette même satisfaction. Mais le temps a fait son oeuvre : la carrosserie n’était plus aussi éclatante et les papiers commençaient à s’accumuler un peu partout. Mon intérêt pour elle avait diminué et elle ne me procurait plus la même joie que le jour où je l’avais achetée.

 

Tout ce que nous possédons finit par perdre son éclat et sa valeur. Et si nous voulons de nouveau ressentir ce sentiment de bonheur, nous sommes obligés de regarder à l’achat suivant.

 

De plus, ce système superficiel de bonheur par la possession peut rapidement se révéler être un piège pour notre porte-monnaie : nous voulons avoir toujours plus, et les nouveaux crédits sans frais ou à date de remboursement décalée incitent à dépenser plus que ce que nous gagnons. Les finances sont déséquilibrées, et cela nous conduit au surendettement avec tous les dangers qu’il comporte. Certaines personnes sont même dans l’obligation d’accepter n’importe quel travail pour assumer le remboursement des crédits, se rendant ainsi vulnérables face à leur employeur.

 

Beaucoup essayent de combler un manque de taille divine par des objets inanimés car ils résument le bonheur à la possession. Cette attitude les mène à une course effrénée. Et ce qu’ils possèdent commence à les posséder. Lorsque ces artifices disparaissent, il ne reste que le vide qui conduit alors vers une nouvelle convoitise, et le même enchainement se répète : acquisition, déception.

 

Un écrivain disait : « Trop de personnes dépensent l’argent qu’elles n’ont pas pour acheter des choses qu’elles ne désirent pas pour impressionner des personnes qu’elles n’aiment pas ».

 

Le bonheur par l’entretien physique

 

Certains recherchent aussi le bonheur par le culte de l’apparence et de la bonne santé. Cette attitude est de plus en plus visible à notre époque où les gens dépensent beaucoup pour entretenir leur corps : lifting, bronzage, chirurgie esthétique, entrainement sportif, nourriture saine. Ces personnes misent plus sur leur corps que sur leur âme pour se sentir bien, pensant que forme physique et bonheur vont de pair. Mais là encore, c’est la désillusion qui les attend. Même la personne la plus belle, la plus robuste n’échappe pas à la réalité de la vie et vieillit un jour. Et comme son bonheur prenait sa source dans son apparence, elle vivra aussi cette déception.

 

Bien que soit une bonne chose de prendre soin de sa santé, cela ne nous apporte pas le bonheur auquel nous aspirons. Au contraire, cela devient bien souvent un sujet de frustration.

 

Le bonheur par l’accomplissement

 

D’autres pensent trouver leur bonheur dans une carrière professionnelle réussie et glorieuse : commencer par agent, passer chef d’équipe puis devenir directeur pour finir président. Ils s’efforcent de suivre ce long et dur processus et sacrifient de nombreux moments de joie et de détente pour atteindre leur objectif. Ils travaillent sans compter, souvent au détriment de leur santé, de leur bien-être moral et de leur famille. Mais une fois la plus haute marche atteinte et la fierté de l’accomplissement passée, ils regardent autour d’eux pour finalement se demander si cela en valait la peine.

 

Et qu’adviendra-t-il si ce sommet n’est pas le bon ? Si le bonheur qu’il apporte n’était pas celui recherché ? Les joies manquées, la famille laissée de côté, la santé… tous ces sacrifices consentis pour atteindre le sommet auront été vains.

 

Certains découvriront également que le sommet qu’ils avaient tant poursuivi n’en était pas un, qu’il existe un emploi mieux rémunéré, à la tête d’une plus grande entreprise, dans un secteur plus rentable… Ils découvrent à leur grande déception que ce n’était pas un sommet parce que la course dans ce domaine est sans fin.

 

Quand nous traversons des périodes de « blues », nous cherchons du réconfort auprès de notre famille ou de nos amis. Ils nous incitent alors à sortir un peu pour nous changer les idées, à aller faire les magasins pour acheter des habits, à nous inscrire à un cours de sport ou à rencontrer une nouvelle personne. Et nous répondons avec frustration : « Si cela pouvait changer quelque chose et m’apportait de la joie, je le ferais. Mais il manque autre chose dans ma vie… ».

 

Notre entourage pense bien faire en nous conseillant telle ou telle solution, mais la plupart du temps leurs suggestions sont superficielles et ne répondent en rien à notre recherche beaucoup plus intérieure du bonheur. Le bonheur n’est pas simplement affaire de possession ou de fonction, c’est beaucoup plus profond que cela. Imaginez que l’on vous donne de l’aspirine alors que vous vous êtes cassé la jambe : cela ne sert à rien, le problème est tout autre.

 

Il se peut que vous vous sentiez mieux après avoir dévalisé les magasins, mais combien de temps votre nouvelle paire de chaussures vous rendra-t-elle le sourire ?

 

Et s’il y avait quelque chose de plus grand que le bonheur ?

 

L’épanouissement selon Dieu

 

La Bible nous enseigne que Dieu veut que nous soyons épanouis, et je l’ai souvent entendu dire au cours de mon ministère. Mais un jour en particulier, une phrase a résonné dans mon esprit et a déclenché toute une réflexion.

 

Ce fut lors d’une conversation avec un homme. Il venait de quitter sa femme et ses enfants pour aller vivre avec une autre femme dont il était tombé amoureux. Il me disait : « Je sais que ce que je fais n’est pas bien, mais je suis malheureux dans mon mariage. Sûrement, Dieu veut que je sois heureux ». Cette dernière phrase m’a interpelé et deux questions ont germé dans mon esprit :

 

– Qu’est-ce que le bonheur ?
– Dieu veut-Il que je sois heureux ?

 

Je vous le répète, la recherche du bonheur est humaine. Chacun cherche un moyen pour être bien avec lui-même, avoir de bonnes relations, réussir dans quelque domaine que ce soit. Mais le problème est que beaucoup cherchent dans la mauvaise direction. Combien de personnes se fixent un cap dans leur vie, marchent sur ce chemin, et lorsqu’elles atteignent cet objectif, se rendent comptent qu’elles se sont trompées ?

 

Le véritable épanouissement, qu’est-ce que c’est ? Arriver au sommet, être le plus riche, paraître le plus jeune, dépenser sans limite dans des achats qui tôt ou tard périront ? Ce sont des valeurs vers lesquelles notre société est tournée. Mais en fin de compte, sont-elles les bonnes ? Vont-elles vous apporter le véritable épanouissement ? Ce bonheur-là, est-ce vraiment ce que Dieu veut pour nous ?

 

Non. Je crois que le bonheur tel que notre société se l’imagine n’est pas ce que Dieu a conçu pour notre vie. Le bonheur tel que le monde le pense communément n’est pas ce que Dieu désire pour nous. Il veut quelque chose de bien plus grand que quelques sentiments fugaces, Il veut nous donner une vie beaucoup plus riche, beaucoup plus excitante, beaucoup plus remplie !

 

Le bonheur que notre société recherche tellement n’est en réalité qu’une imitation de ce que Dieu veut pour nous, de ce sentiment bien plus grand et bien plus épanouissant.

 

Le problème dans la quête du bonheur, n’est pas la quête en elle-même ; comme je vous l’ai dit, il est normal pour l’homme de rechercher son épanouissement. Le problème est le mot bonheur ; il vient du latin et signifie : « fatalité heureuse, chance ». Autrement dit, le bonheur dépend de la tournure que prennent les évènements, et se repose donc sur les circonstances. Si tout va bien, alors nous éprouvons ce sentiment de bonheur. Mais si quelque chose ne se déroule pas comme nous l’avons prévu, le bonheur s’en va. C’est pour cela que notre société court après le bonheur sans pouvoir l’atteindre : jamais les choses ne se déroulent exactement comme nous le voudrions. Il reste un sentiment mystérieux, variant d’une personne à l’autre.

 

Par sa définition même, le bonheur dépend des circonstances, alors que Dieu nous appelle à baser notre vie non pas sur les évènements qui nous entourent et qui sont temporaires, mais sur sa Parole qui est éternelle.

4 Confiez-vous en l’Eternel à perpétuité, Car l’Eternel, l’Eternel est le rocher des siècles.

Esaïe 26 : 4

Que ce soient les possessions matérielles, la gloire, l’apparence, la position sociale… tous ces repères passent et périssent un jour, certains plus rapidement que d’autres. Ainsi, ce bonheur-là n’est pas ce que Dieu veut pour nous car il fluctue selon les circonstances. Il nous appelle à vivre libres de ce qui nous entoure.

12 Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. 13 Je puis tout par celui qui me fortifie.

Philippiens 4 : 12-13

Paul ne dépendait pas des circonstances extérieures pour être heureux ni pour entreprendre. Sa joie et son bien-être étaient attachés à Dieu car Il lui donnait la force de tout surmonter. Ce que Paul expérimentait chaque jour et qui le rendait si accompli dans sa vie n’était pas le simple bonheur, mais bien plus que cela.

 

Je vous parle de quelque chose d’incroyable, d’inouï, qui transforme la vie et lui donne un véritable sens. Cela va bien au-delà du simple bonheur après lequel le monde cours sans cesse, si attrayant mais si éphémère et si vide de sens ; quelque chose qui donne un véritable but, un véritable sens à notre existence.

 

Ce dont je vous parle est ce véritable sentiment intérieur qui vous procure la joie et l’épanouissement. Il ne dépend pas des circonstances, un jour oui, un jour non, mais il demeure en vous, d’une manière constante.

 

Je vous parle d’un état de paix et de tranquillité qui dépasse les évènements de ce monde ; une paix que seul Dieu peut procurer. Je pense que cet épanouissement-là est bien plus grand que le bonheur que le monde dresse comme objectif à atteindre, et répond profondément au désir intérieur de chaque être humain d’être « heureux ».

 

C’est cette réponse que Dieu veut apporter dans ta vie. L’homme recherche naturellement son bien-être, mais il ne peut le trouver qu’en Dieu parce que le véritable bonheur, c’est de Lui appartenir et de vivre cette vie de transformation. C’est de ne pas vivre une vie basée sur les circonstances, attendant toujours le prochain jour, le prochain travail, la prochaine paye pour être heureux ; la véritable vie, c’est celle qui est basée sur notre Seigneur Jésus-Christ, l’unique qui vaille la peine d’être vécue.

 

Et si le véritable bonheur était d’être transformé par l’Esprit de Dieu en l’image de notre Seigneur Jésus-Christ ?

 

Cette vie est bien plus grande, bien plus enrichissante, bien plus épanouissante qu’une simple course vers le bonheur superficiel et fugace que le monde propose. C’est une vie selon le plan de Dieu, vers la joie, la paix, l’amour… une course qui nous conduit à vivre les véritables valeurs de l’homme. Nous ne courons plus après des objectifs pour notre simple satisfaction ; l’Esprit-Saint nous appelle à être utiles aux autres, à servir notre prochain et à l’aimer.

 

C’est le chemin sur lequel Dieu nous appelle à marcher. Cette invitation est authentique ; elle n’est pas superficielle comme les joies de ce monde. Elle demeure éternellement et apporte cette paix profonde et cette joie de vivre en toutes circonstances.

 

Quel est le sens de votre vie ? Après quoi courez-vous ? Que recherchez-vous ? Quelles sont vos valeurs ? Autant de questions qui nécessitent de prendre du recul pour pouvoir y répondre. Mais sachez que la seule réponse se trouve dans notre Seigneur Jésus.

 

Ainsi, à la question Dieu veut-il que nous soyons heureux ?, ma réponse est sans détour : oui ! Seulement je ne parle pas du bonheur qu’offre le monde : la possession, l’apparence, l’accomplissement… celui-ci est éphémère. Une fois l’objectif atteint, le bonheur passe et notre vide intérieur reprend le dessus nous poussant vers de nouvelles passions.
Dieu veut pour nous quelque chose de bien plus grand et de bien plus fantastique, Il désire que notre vie ait du sens, qu’elle porte du bon fruit et que notre épanouissement soit total et éternel. Il souhaite que nous marchions sur le chemin qu’Il a pour nous, avec pour objectif d’être transformés par l’Esprit Saint en l’image de notre Seigneur Jésus-Christ, car c’est uniquement en lui que l’homme trouvera son bonheur.
Il existe dans le coeur de l’homme un vide divin que le monde cherche en vain à combler par des bonheurs éphémères ; tant que ce vide n’est pas comblé, l’être humain poursuit sa quête du bonheur. Seul Jésus-Christ peut combler ce vide et donner un réel sens à notre vie.

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